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Thursday, December 26, 2024

Swiss foreign ministry advises Swiss citizens not to travel to Sri Lanka

Image: Candles are lit in front of the portraits of the victims of blasts as locals and their relatives pay respects and say prayers during a religious ceremony at Katuwapitiya, about 42 km from Colombo, Sri Lanka, on April 28, 2019. (Keystone / M.a. Pushpa Kumara)

The Swiss foreign ministry has advised Swiss citizens not to travel to Sri Lanka unless their journey is essential, following the deadly Easter Sunday suicide bombings that killed over 250 people and injured hundreds.

“The security situation is confusing and its evolution uncertain,” the Federal Department of Foreign Affairs said in an updated online travel advisory external link on Saturday.

Until the situation is clarified, it is not advisable to travel to Sri Lanka for holidays or other non-essential trips, the department added.

The Swiss tour operator Hotelplan has decided to immediately cancel all planned trips to the island leaving Switzerland up to May 31. It is no longer taking reservations for Sri Lanka until further notice.

Sri Lanka has been on high alert since the bomb attacks on Easter Sunday, with nearly 10,000 soldiers deployed across the island to carry out searches and hunt down members of two local Islamist groups believed to have carried out the attack.

The government has said that the bomb attacks on three churches and four hotels, most of which were in the capital Colombo, were carried out by nine well-educated Sri Lankans, eight of whom have been identified.

Authorities have detained over 100 people since the bombings in three churches and four hotels, most of which were in the capital Colombo.

Most of the victims were Sri Lankans, although authorities said at least 40 foreigners were also killed, many of them tourists sitting down to breakfast at hotels when the bombers struck. They included two Swiss nationals as well as British, US, Australian, Turkish, Indian, Chinese, Danish, Dutch and Portuguese citizens.

The SonntagsBlick newspaper reported on Sunday that Switzerland plans to send two police investigators to support the Sri Lankan authorities.

“This presence simplifies the exchange of information with the police and tasks such as the identification or repatriation of corpses,” a Federal Police spokesman explained. Federal police took a similar approach after the terrorist attacks in Paris in 2015 and Nice in 2016.

RTS/EDA/sb

SwissInfo

Travel Advisory: in French

Valables le: 29.04.2019
Publiés le: 27.04.2019

Il est déconseillé de se rendre au Sri Lanka pour des voyages touristiques et tout autre voyage qui ne présente pas un caractère d’urgence.

Conseils aux voyageurs – Sri Lanka

Ces conseils aux voyageurs correspondent à l’analyse actuelle de la situation faite par le DFAE. Ils sont régulièrement vérifiés et modifiés si nécessaire.
Il est vivement conseillé de consulter également ci-contre les recommandations générales pour tous les voyages ainsi que la rubrique focus; elles font partie intégrante des Conseils aux voyageurs.

Derniers développements

La situation sécuritaire est confuse et son évolution incertaine.

Tant que la situation n’est pas clarifiée, il est déconseillé de se rendre au Sri Lanka pour des voyages touristiques et tout autre voyage qui ne présente pas un caractère d’urgence.

Le 21 avril 2019, plusieurs attentats ont eu lieu contre des hôtels à Colombo et contre des églises à Batticaloa, Negombo et Colombo. Ils ont causé plus de 250 morts et environ 500 blessés.

A la suite des attentats, des faiblesses structurelles au niveau des processus étatiques se sont manifestées. Les tensions politiques se sont accentuées. La situation sécuritaire est confuse et son évolution incertaine.

Les tensions entre les communautés religieuses voire ethniques ont également augmenté. Elles peuvent dégénérer en affrontements violents et localisés sans préavis, en pouvant s’étendre à d’autres endroits.

Les autorités sri-lankaises rendent attentif au risque d’attaques terroristes.

À partir du 23 avril 2019, l’état d’urgence est en vigueur dans tout le pays. Cela permet au gouvernement de prendre, si nécessaire, diverses mesures telles que la restriction de la liberté de réunion et de circulation ou bien d’imposer des couvre-feux. De plus, pendant l’état d’urgence, des arrestations sans mandat d’arrêt peuvent avoir lieu.

Il faut s’attendre que les réseaux sociaux soient temporairement limités.

Avant et durant le voyage, informez-vous dans les médias et par le biais de votre voyagiste sur l’évolution de la situation.

Faites preuve de la plus grande prudence. Tenez-vous à l’écart des rassemblements de foule et des sites religieux.

Conformez-vous aux consignes des autorités locales. Informez-vous localement (auprès des médias, de votre hôtel, etc.) au sujet d’éventuels couvre-feux qui peuvent être imposés et levés à court terme.

Restez en relation avec votre tour-opérateur et avec vos proches.

Observez également les informations et recommandations ci-dessous.

Situation générale

Entre fin octobre et mi-décembre 2018, Sri Lanka a été frappé par une crise institutionnelle. Malgré une solution, des tensions politiques latentespersistent et il faut s’attendre à des manifestations et débordements sur l’ensemble du territoire.

La guerre civile a pris fin en mai 2009. Les forces militaires et la police restent toutefois présentes.

Vues les tensions sociales et politiques, des grèves (Hartals) ainsi que des manifestations sont possibles à tout moment sur l’ensemble du territoire et des débordements violents pourraient s’ensuivre. Les grèves et manifestations peuvent également occasionner des perturbations du trafic et des retards. En cas de troubles, le gouvernement peut décréter l’état d’urgence ou des couvre-feux.

Des tensions latentes existent entre les communautés ethniques voir religieuses et peuvent dégénérer en affrontements violents et localisés sans préavis, en pouvant s’étendre à d’autres endroits.
Par exemple, fin février/début mars 2018, des actes violents ont été perpétrés par des groupes bouddhistes radicaux contre une partie de la population musulmane, faisant de nombreux morts et blessés dans les districts de Ampara (province Eastern) et de Kandy (province Central). En conséquence, le gouvernement a déclaré l’état d’urgence dans tout le pays; il a été levé après dix jours.

Il y a un risque d’attentats terroristes sur tout le territoire. Prenez également en considération la rubrique terrorisme et enlèvements.
Terrorisme et enlèvements

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